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Nos Maestros Argentins

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Virginia Uva et Cesar Agazzi

Carte Cesar Virginia NBHM

Ce couple de danseurs Argentins de renommée internationale, propose une danse dont la technique, qu’il s’agisse de spectacles sur scène ou de démonstrations dans les salons des festivals, aboutit à des résultats uniques et fascinants qui les placent parmi les meilleurs professionnels de tango de leur génération. Leur style est original et touchant, leur dynamique séduisante et leur tango, tout en émotions. Du point de vue professionnel, ils ont dansé dans les  tanguerías  les plus prestigieuses de Buenos Aires et ils ont partagé la scène avec des artistes exceptionnels tels que Carlos Gavito, Jésus Velázquez, El Chiqui Pereira, Los Reyes del tango, Osvaldo Berlingieri, Adriana Varela et Susana Rinaldi… et beaucoup d’autres. Installés à Toulouse, ils nous font l’honneur de nous consacrer deux soirées de leur planning hebdomadaire pour venir à Perpignan nous enseigner leur technique et leur art et nous transmettre leur amour du Tango.

Pour en savoir plus :

                                                            

POUR MIEUX CONNAITRE CESAR ET VIRGINIA

Virginia s’est prêtée au jeu de l’interview (Texte original en espagnol. Traduction assurée par Tangueros Perpignan)

Notre rencontre avec le tango

Nous avons commencé à danser le tango en 1999 dans le cadre d’un atelier que proposait une Ecole de Beaux Arts dans le quartier de Barracas à Buenos Aires (quartier bohème au sud-est de la ville aux racines industrielles où se côtoient ouvriers et artistes) avec le Maestro Luis Boccia.

https://www.airbnb.fr/locations/buenos-aires/barracas

Dès la petite enfance le tango a fait partie de notre vie mais nous n’avons appris à le danser qu’à l’adolescence.

Le tango était omniprésent. C’était la musique de fond chez nos grands-parents, dans les cafés et les bars, les kiosques à journaux et les transports publics.

Nous le « lisions » dans les romans et les nouvelles de Ernesto Sábato, Borges et Cortázar, nous le « contemplions » dans les tableaux et les peintures murales de Antonio Berni ou de Benito Quinquela Martín qui ornaient des murs d’écoles et de quartiers de la ville ou qui étaient exposées dans les musées…

La danse, elle aussi, était facilement accessible. On pouvait l’apprécier sur certaines places de Buenos Aires ou à la télévision  avec les retransmissions de spectacles et de cours.

Pour les enfants que nous étions le tango avait toujours été un mystère d’adultes, une danse sensuelle pratiquée  dans des salons cachés. Le tango avait toujours joué un rôle dans les aventures et les histoires d’amour de nos grands-parents. C’est sans doute pour cela que le tango en tant que danse a fait irruption dans nos vies à l’adolescence. Il nous est alors apparu dans toute sa beauté sur une place de San Telmo dans sa facette de bal populaire et nous avons eu l’opportunité de le pratiquer pour la première fois dans ce cours facultatif ouvert dans notre lycée.

Nos maîtres

Notre premier professeur fut donc Luis Boccia, puis ce furent Rodolfo Dinzel, Jesús Velázquez, Daniel y Alejandra Armenti, Christian Márquez y Virginia Gómez et d’autres maîtres « milongueros » comme Jorge Dispari, Pupi Castello, Carlos Gavito, Carlitos Pérez et bien d’autres. Mais ceux dont nous citons les noms sont ceux qui nous ont le plus influencés.

Notre formation n’est pas achevée. Le tango est une danse en pleine mutation et en plein développement qui évolue au fil des jours, ce qui suppose qu’on ne peut et on ne doit jamais cesser d’apprendre.

Le professorat spécifique de tango avec diplôme national délivré par l’Etat n’existe pas en Argentine. C’est la reconnaissance de leur  travail et de leur professionnalisme qui tient lieu de diplômes pour la très grande majorité de maestros.

Virginia, qui  est professeur d’Arts plastiques, aurait souhaité poursuivre des études supérieures d’Histoire de l’art, mais le tango à plein temps l’a obligée à les interrompre. Quant à César, issu d’une famille de journalistes et d’amoureux des lettres, il est Technicien agronome.

Notre carrière tango

Notre carrière en tant que danseurs de tango professionnels a démarré en 2001. En pleine crise économique nous allions danser dans les rues de Buenos Aires pour quelques pesos que nous donnait un public occasionnel. Nous allions surtout proposer notre danse dans le quartier de Recoleta, dans la rue Florida, et à San Telmo. Et c’est dans la rue qu’on a commencé à nous embaucher pour faire des shows dans toutes sortes d’événements.

Nous faisions également partie d’un ballet-école dirigé par Jesús Velázquez où nous faisions des chorégraphies de groupe et en solo pour la scène.

C’est à cette époque aussi que, progressivement, nous avons commencé à montrer notre danse dans les milongas de Buenos Aires, comme La Ideal, Salón Canning, Milonga 10, Niño Bien, entre autres.

Ensuite nous avons commencé à participer à des concours et des auditions de tango, qui nous ont valu nos premiers contrats pour travailler dans des théâtres (le théâtre Cervantes, le théâtre Colón de Mar del Plata) et des dîners-spectacles de Buenos Aires, à Bar Sur, Chiquín, Homero Manzi, Los Leños. Puis sont arrivées nos premières tournées internationales comme danseurs dans des spectacles comme « Vamos al tango« , « Evita », « Fever Tango »… avant de devenir des années plus tard maestros de tango dans le cadre de stages et de festivals internationaux.

Notre travail en tant que professeurs de tango a commencé dans les cours de nos propres professeurs dont nous étions devenus les assistants. Nous avons ensuite créé nos propres cours dans différentes écoles et centres culturels de Buenos Aires tels que le Centre Culturel General San Martín, pour ne citer qu’un exemple.

Extrait du spectacle  Vamos al tango avec César et Virginia

« Niveau » de tango

Lorsque nous vivions à Buenos Aires nous nous entraînions cinq heures tous les jours. Et à cela s’ajoutaient les cours de danse classique et de Pilates, et aussi les milongas, car nous avions besoin d’un entraînement intensif puisque notre activité principale était de danser.

Ici en France, jusqu’à l’année dernière et ma grossesse, nous nous entraînions trois fois par semaine pendant trois ou quatre heures par jour car avec les cours que nous assurons nous avons moins de disponibilités. A présent que le bébé est né nous tâcherons à nouveau de tenir ce rythme.

Malheureusement ici en France nous ne pouvons parfaire notre formation avec aucun Maestro, mais nous sommes en quête de collègues que nous admirons beaucoup pour pouvoir améliorer notre danse. Personnellement j’aimerais suivre quelques cours avec Natalia Hills et avec Gabriel et Natalia Angio qui vivent à Buenos Aires.

Festivals

Les festivals auxquels nous avons pris part : Pulpo’s Tango Week en Argentine; Meditango Roma; II festival Internacional de Tango -FTC- Campinas, Brasil; Festival du Nouvel An en Bretagne, Manoir de Kerallic; Festival de Tango de Preyssac;Festival de Tango de Saint-Raphaël; Festival de Tango de Val Cenis; Festival de Montpellier TangOsud; Festival Dança Combaillaux; Festival Tangopostale de Toulouse; Festival Tango de Colmar; I Festival Tango à Vivre, Limoges; Tangoléron festival; Tango collections summer festival Bucaresti, Rumania; Fita Tango Festival, Cádiz; Tarratangueando, Tarragona

One More Kiss – Cesar y Virginia :  

 

Un bon souvenir lié au tango?

La montée d’adrénaline provoquée par nos premières incursions dans les milongas portègnes, les tangos dansés dans les bras de notre premier amoureux, nos amis, la Place Dorrego, nos grands-parents.

Un mauvais?

Le manque d’union et de solidarité entre collègues face à l’injustice de l’exploitation et au manque de reconnaissance de notre travail de danseurs dans les Maisons de Tango de Buenos Aires.

Pourquoi la France?

Nous voulions voyager et nous sommes venus en France pour connaître une autre culture et aussi parce qu’ ici où nous avons pu assez facilement développer notre travail et nous faire des amis. L’adaptation est néanmoins difficile, mais les gens sont très gentils avec nous.

Combien de kilomètres par semaine pour assurer vos cours?

1000 kilomètres toutes les semaines.

Repartir en Argentine?

Oui, nous aimerions y retourner un jour.

Peut-on être un bon tanguero hors et loin de l’Argentine?

Si l’on fait allusion au tanguero qui vit et ressent le tango de tout son être, je dirais que le tango est quelque chose qui est à l’intérieur. Il n’y a pas de bon ou de mauvais tanguero. On sent ou on ne sent pas le tango, et il n’est pas nécessaire d’être Argentin pour être un tanguero.

En revanche, si on entend par là « être un bon ou un mauvais milonguero, autrement dit danseur de tango », alors là je répondrais qu’il est bien plus difficile d’être un bon danseur quand on vit dans un autre pays car le niveau de danse y est moindre qu’en Argentine. Il est difficile pour nous de trouver avec qui prendre des cours de perfectionnement et les milongas sont moins plaisantes pour nous si on les compare avec les milongas en Argentine car les échanges et l’inspiration y sont plus difficiles à trouver.

Que souhaiteriez-vous transmettre à vos élèves?

La passion et la joie de danser. 

Un Maestro de tango admiré?

Nous avons grandi en admirant des couples tels que Miguel Angel Zotto et Milena Plebs, Roberto Herrera et Vanina Vilous, des danseuses comme Natalia Hills et Géraldine Rojas. Nous aimons beaucoup Roxana Suárez et Sebastian Achaval, Sebastian Arce et Mariana Montes, Virginia Gómez et Christian Márquez, entre autres.

Un musicien?

Piazzolla, Pugliese, Troilo.

Un tango qui vous émeut plus particulièrement?

César : Vuelvo al sur de Piazzolla et Goyeneche.

Virginia : Sin palabras de Anibal troilo et Alberto Marino.

La naissance de Nina a-t-elle changé votre façon de danser le tango?

Avec la naissance d’un enfant tu éprouves la motivation de vouloir mieux danser encore afin de pouvoir travailler davantage et de subvenir ainsi à ses besoins. D’un point de vue artistique, la naissance de notre fille nous fait ressentir moins de pression lorsqu’il s’agit de faire une démonstration car le tango n’occupe plus alors le devant de la scène, le bébé étant plus important que tout au monde.

Et si vous n’étiez pas devenus des professionnels du tango?

César aurait été écrivain ou acteur. Moi, j’aurais été artiste plasticienne et enseignante en art.

Vos activités de prédilection en dehors du tango?

César aime jouer aux échecs, lire, voyager, visiter des musées, écouter du jazz. Moi j’aime dessiner, peindre, visiter des musées, voyager, faire de la danse classique et du Pilates, aller à des concerts de rock, au cinéma, etc.

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A la découverte des maîtres de César et Virginia :

LUIS BOCCIA est professeur de danse  à la Escuela Nacional Superior de Danzas María Ruanova (l’un des 7 prestigieux conservatoires réunis au sein de l’Instituto Universitario Nacional de las Artes). Il a été le chorégraphe personnel de Madonna pour son rôle dans le film “Evita” de  Alan Parker, film où il a également joué.

Leçon de tango par Luis Boccia:  https://www.youtube.com/watch?v=n0lYvuwn5GI

– LOS DINZEL

 

Système Dinzel

Le système Dinzel est un ensemble ordonné d’idées scientifiques et philosophiques, de normes et procédures, de moyens et de méthodes, de techniques et de mécaniques, de termes et de modalités, en relation les uns avec les autres tout en formant une unité à travers un langage codifié propre permettant le développement de la création, l’étude, la recherche, l’enseignement et l’application de la Danse du Tango, créé par Gloria et Rodolfo Dinzel.

Il conçoit la danse du Tango comme expression sociale et artistique créée par le peuple argentin, en synthèse de sa culture, reconnu aujourd’hui par l’humanité et le monde entier, comme un des éléments les plus naturels, utiles et applicables pour renforcer :

  • l’identité,
  • la conscience,
  • la reconnaissance de l’humain,
  • la sensoperception,
  • l’improvisation,
  • le lien et
  • la conscience démocratique de l’être.

« Le Système, c’est d’avoir réussi par dessus tout, une recherche qui permette la transmission. A partir de cela, il a pu émerger quelques règles récurrentes, quelques limites esthétiques, quelques mécanismes propres à la danse du Tango. Puis, dans l’étape suivante, nous avons recherché parallèlement les entraînements correspondants pour qu’un individu ne sachant rien puisse utiliser ces outils. Enfin, dans une troisième étape, nous avons essayé de créer le système à partir de la compréhension de la manière dont se mettent en place les processus d’improvisation et les mécanismes de créativité. »

http://www.tangodiffusion.com

http://www.cyclopaedia.es/wiki/Los-Dinzel

www.dinzelinternacional.com

Visite au studio de Rodolfo Dinzel : La Salida pp.22-23http://www.letempsdutango.com/salida/salida21.pdf

 

JESUS VELAZQUEZ

Portrait du danseur et chorégraphe Jesús Velázquez :

http://www.2xtango.com/tango-retrato-jesus-velazquez/?lang=fr

Vidéos :

Mala junta : https://www.youtube.com/watch?v=f6MT84basqo

Café Domíguez : https://www.youtube.com/watch?v=b9vpv7B7tBk

– ALEJANDRA ARMENTI et DANIEL JUAREZ  :

Portrait  par Fabrice Hatem :

http://fabrice.hatem.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1312&Itemid=46

https://www.youtube.com/watch?v=OsinPf9h480

– LOS TOTIS- CHRISTIAN MARQUEZ et VIRGINIA GOMEZ

https://www.youtube.com/watch?v=oGvu0ewXRBU

 

 

Tangueros est une association culturelle et de loisirs (loi 1901) .

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